Recette un peu distordue par un esprit cantinier alsacien, après un séjour à Nîmes...
Alors, pour cette belle première bourride de la cantine, de la lotte, du bar et du loup (c'est là que la cantinière a appris que le loup de l'atlantique n'est pas un bar) (où est la choucroute?). Toutes les têtes et arrêtes ont sauté dans une poêle dans un peu d'huile d'olive, avec une carotte, une branche de céleri, un oignon, du thym frais, un peu d'ail, puis dans l'eau, pour faire un fumet de poisson. La cantine a ajouté un peu de piment et de concentré de tomate, mais en sachant bien qu'elle s'éloignait de la recette originale! Ce mélange a été mixé et passé au chinois. Les poissons ont été cuits à la vapeur (peu, moins de 10 minutes), avec quelques pommes de terre (un peu plus longtemps), une ou deux carottes nouvelles et un peu de céleri.
Et enfin, clou du repas, ce qui le rend si fondant, il faut prendre un bon peu de fumet de poisson et y jeter un aïolli (rappel n°122 : un jaune d'oeuf, de la moutarde, de l'huile en filet, pour monter une mayonnaise, de l'ail écrasé) (beaucoup d'ail!) et des jaunes d'oeufs, et fouetter sur le feu jusqu'à un léger épaississement.
C'est divin, divin!
A demain midi!
